Depuis un peu plus d'un an, notre vie tient du séisme latent, s'ébrouant violemment à intervalles réguliers.

La maladie semble s'être installée au plus proche de nous, à demeure, nous forçant à envisager la période des fêtes autrement.

Sur les feuilles mortes d'abord, sur le sable cristallin ensuite, nos pas se succèderont en cadence, nos mains se joindront et nos rires portés par le vent s'emmêleront dans les hautes sphères du ciel d'hiver.

De l'air vif, des matinées ensoleillées, des réunions familiales, des retrouvailles amicales, des dîners qui s'éternisent autour d'une table. Nous trinquerons, bien sûr, à la vie, avant tout. A l'amour que l'on porte et qui nous porte.

A l'aube d'une nouvelle année dont on ne peut deviner les intentions, nous nous rapprocherons de ceux qui nous émeuvent, chérirons ceux dont la présence nous comble. Et nous saluerons ceux dont le chemin s'arrêtera. Nos paroles, nos poignées de main, nos étreintes auront le goût d'une promesse  de rendez-vous, pas d'un adieu. Nous cueillerons nos larmes sur nos joues et en inverserons la trajectoire afin que, s'élançant vers la voûte céleste, elles l'illuminent de mille feux. Nous nous détournerons du passé douloureux, n'emportant comme bagage que les belles images, pour enjamber le seuil qui mène à l'après.

Les fêtes seront intimes. Douceur et bienveillance. Evocations, réminiscences, émotions partagées. Promenades au fil de l'eau, errances au fil de nos souvenirs. Silences et présence. Repos.

Cette année, les fêtes auront l'odeur de l'ensemble et de l'humain. Connexion, oui, mais aux êtres aimés, à la nature, à tout vivant, à nous-mêmes, à l'univers.

Et si l'on danse, ce sera pieds nus dans l'herbe gelée et en pyjama!

Photos prises lors d'une sortie au Bois de Sars. Nous y avons fait le plein de branches et feuilles pour la décoration de la table d'anniversaire de Thaïs.

Les filles portent des ensembles Tape-à-l'Oeil offerts par la marque.

Leurs boots sont perso.