28 Juillet 2020
Durant le confinement, j'ai trié le contenu de toutes mes caisses de tissus. Toutes, c'est-à-dire une bonne douzaine. Tissus neufs ou anciens, tissés ou en mailles, enduits ou plastifiés, unis ou imprimés, vêtements à recycler... J'ai finalement trouvé le courage de me défaire de ce que je n'aimais pas vraiment ou plus tout à fait, de ce que je gardais "au cas où" sans jamais en avoir besoin, de ce qui, bien que joli, ne m'inspirait aucun projet précis.
Un tas immense auquel ce sont ajoutés des articles de mercerie triés selon les mêmes critères.
Au milieu de ce tas, une viscose noire parsemée de silhouettes d'oiseaux blanches. Une viscose de piètre qualité qui glisse sous le pied de la machine et se chiffonne au moindre contact.
Et c'est cette viscose que Thaïs a voulu sauver. "J'ai envie d'une robe noire, maman!"
Alors, j'ai mis la main sur une fermeture-éclair invisible de récup' et je lui ai cousu la robe Olga de La Maison Victor, édition mars-avril 2020. Le modèle en lui-même n'est pas des plus compliqués, mais mon dieu, ce tissu! J'ai parfois dû m'y reprendre à trois fois avant de finaliser une étape tant il ne tenait pas en place. Même "figé" ou préparé par un bon coup de fer.
C'est là que j'ai vraiment réalisé l'importance de la qualité des fournitures. Lorsque celle-ci n'est pas au rendez-vous, posséder la meilleure des machines ne vous sera d'aucun secours. Vous verrez vos cheveux blanchir au fur et à mesure des étapes de confection.
Bref, lesson learned. Et gentiment expliquée à ma grande Poulette.
Quoi qu'il en soit, après un combat au cours duquel j'ai failli rendre ma raison, le résultat est là. Elle l'adore. Moi, j'émets des réserves. Pas sur le modèle qui est très joli, mais, vous l'aurez compris, sur le tissu.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Voir le profil de Alix sur le portail Overblog
Commenter cet article