15 Septembre 2015
Déposer la Poule à l'école en même temps qu'un gros sac rempli de choses dont elle aura besoin ces prochains jours sans moi.
Voler un baiser de sa bouche en forme de fraise et profiter de ce dixième de seconde pour renifler les ultimes reliefs, devenus presque imperceptibles, de son odeur de bébé.
Et puis, rentrer le coeur gros et, le manteau encore sur le dos, m'emparer de son pyjama qui traîne sur une chaise pour le porter à mes narines et m'enivrer du souvenir d'elle...
Pour chasser les vagues de morosité et leur dangereux pouvoir hypnotique, je me replonge dans les photos du week-end. Poule était à moi. Tout à moi. De la maison aux deux gros chiens dans laquelle je loge actuellement aux vallons embrumés de Chevetogne.
Le Domaine Provincial était quasi désert. Merci la pluie! On s'y est promenées comme dans un jardin enchanté, allant de découverte en découverte au milieu d'une flore aux couleurs exacerbées par l'humidité. A l'heure où le crépuscule pointait, une boule de poils tigrés bondit de sous les arbres en quête de câlins. La demoiselle se montra cependant très sélective car seuls ceux de Thaïs furent acceptés. Elle nous accompagna jusqu'à la voiture puis disparut comme elle était apparue. Furtivement. Silencieusement.
Ce soir-là, je me suis allongée auprès de ma Poule, ses petits ronflements me berçant et me ramenant plus de quatre années en arrière lorsque son berceau jouxtant mon lit, je passais mes nuits à l'écouter vivre...
Poule porte un t-shirt Oil & Garment de la nouvelle collection, en vente ici.
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