Connaissez-vous Géraldine alias Punky-B ?

Géraldine est blogueuse mode. Une parmi tant d’autres, me direz-vous. Oui, mais une à classer dans la catégorie de celles qui, malgré un succès phénoménal, ont su rester simples et garder les pieds sur terre. Catégorie trop peu peuplée à mon goût…

Elle et moi ne partageons pas toujours les mêmes goûts vestimentaires et pourtant je lui suis fidèle depuis quelques années déjà. Cette fille a de l’humour, du chien, du style, elle est authentique, consistante dans ses choix et créative. Et jolie, aussi. Amoureuse, moi ? Allez savoir… Ajoutez à ces qualités le fait qu’elle visite régulièrement et aime notre belle Bruxelles et vous comprendrez pourquoi je reviens invariablement vers son blog, malgré quelques infidélités assumées.

Tout cela est fort intéressant, pensez-vous maintenant, mais quel est le lien Punky-Poupoule ? Pourquoi faire l’éloge d’une blogueuse mode-mais-pas-que sur un blog dédié à l'évolution de la plus jolie Poule de la planète ?

Tout d’abord, parce que ce blog est le mien et que j’y parle de ce que je veux – ça, c’est la réponse bull terrier due à une nuit et une journée merdiques chaotiques pour cause de bébé fiévreux qui m'a refilé ses microbes, faut sortir l’agressivité qu’on a en soi sinon elle nous mine, voyez-vous ?

Plus sérieusement, parce que foulard.

Je vous laisse mijoter…

Encore un peu…

…

Il y a plus ou moins deux ans, au cours d’un vide-dressing, j’ai acheté à Géraldine un gigantesque foulard American Vintage. Je ne suis pas coutumière du fait, mais le coloris, un corail assez intense, me subjuguait. D’autant que je l’avais raté de peu lors d’une vente privée et que je n’avais pas pu mettre la main dessus en magasin. Point de vue shopping, la Belgique, hélas, a ses limites. J’avoue ne pas avoir réfléchi à la façon de le porter ou avec quelles pièces le marier. J’ai enchéri, je l’ai remporté, je l’ai reçu, je l’ai rangé…

Mon histoire avec ce foulard aurait pu s’arrêter là, étouffée dans le tiroir, maiiiiiiiis… pour une raison qui m’échappe, je l’ai sorti de sa retraite quand je suis tombée enceinte et j’ai commencé à le porter régulièrement. Il était grand, il était doux, il était chaud. Il m’enveloppait presque entièrement de la tête aux pieds. Il était un condensé de tout ce que je cherchais…et il ne m’a plus quittée.

Plus quittée ou presque, car quand Biboune est née, devinez qui me l’a piqué, mon joli foulard orangé ?

Depuis, j'ai réussi à le récupérer...non sans mal!

Merci Géraldine pour ce joli foulard, et pour cette jolie histoire!!