26 Mai 2020
D'aussi loin que je me souvienne, maman et moi avons toujours attiré les chats.
Ceux des amis, ceux des voisins, ceux de passage...
Les trois chats de ma vie bruxelloise, je ne les ai pas choisis: ils sont venus à moi.
Ljubi, tout petit, a quitté le sein de sa maman pour venir se frotter à mes jambes en miaulant. Je l'ai emporté, couché comme un bébé sur mon bras.
Mélusine s'est assise sur les marches du seuil de mon immeuble. Plusieurs personnes ont essayé, en vain, de la caresser. Lorsque je me suis assise, elle a sauté sur mes genoux. Nous sommes montées à l'appartement, elle a mangé, utilisé la litière, fait sa toilette et s'est endormie sur un coussin. Ce n'est que le lendemain, après une énième toilette, que j'ai remarqué qu'elle avait le bout des pattes blancs... elle était si sale, la veille!
Salem, lui, plus entreprenant, a introduit museau et pattes avant dans la fente de la boîte aux lettres et a miaulé jusqu'à ce que je lui oeuvre la porte. Ensuite, c'est naturellement, qu'il a grimpé les étages jusqu'au dernier, jusqu'à chez nous.
Aujourd'hui, nous avons deux chats à la maison. Celui qui a emménagé avec Jack et puis, Suzette, plus récemment adoptée pour Thaïs. Comme bon sang ne saurait mentir, elle aussi adore ces petits félins et exerce sur eux cet espèce d'attrait.
Elle se pose et ils viennent à elle.
Depuis plus de trois ans, notre jardin est une sorte de lieu de rendez-vous pour les chats du voisinage. Il y a eu Rocky et Cookie qui ont tous deux déménagé. Il y en eut quelques autres dont nous n'avons jamais su le prénom.
En ce moment, deux jeunes mâles (castrés, ouf!), un noir et un tigré roux, nous rendent visite tous les jours. Le matin, on joue, on papouille, on gratouille, puis chacun vaque à ses occupations. Le soir, on passe un peu de temps ensemble avant la nuit et le repos.
De même, il n'est pas rare qu'au détour d'une de nos promenades, nous soyons rejointes par un inconnu aux pattes de velours. De mots d'amour en câlins, on passe toujours un bon moment avant de se dire au revoir. Faire avancer les filles dans ces situations relève de l'arrachage de racines de pissenlits! Et invariablement, on entend "mamaaan, on peut le ramener à la maiiison?"
Et comme pour confirmer mon histoire, pas plus tard que l'autre soir au parc...
Céleste a dit "il s'appelle Pete!"
Un chouette gars, ce Pete. Peut-être le reverrons-nous
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