28 Octobre 2014
"Mamaaan, encore combien de fois dormir pour que James il vient à la maison?"
Qu'est-ce que je l'ai entendue cette phrase, la semaine dernière! Finalement, le jour J est arrivé et James a débarqué, museau furetant le long des plinthes et coussinets glissant sur le parquet.
James est le bébé Golden Retriever d'une amie. Bébé est un bien grand mot puisque lorsque l'animal se tient sur ses pattes arrière (qu'il a déjà énormes), il atteint quasiment la taille de mon gallinacé. Celui-ci s'est montré un peu peureux au départ. Un golden dans l'appartement, c'est un peu comme un tourbillon dans un poulailler... Mais petit à petit, Poule a compris qu'un bébé chien, tout comme un bébé humain, n'a pas encore de conception claire de ce qui peut se faire ou pas et a besoin d'être guidé à coups de "non, peut pas!!!" Elle a mis plus de temps à comprendre que quand il sautait autour d'elle, ce n'était pas pour l'effrayer, mais bien pour attirer son attention: demande de jeu ou de câlin, coucou en passant... tentative de piquer l'appétissante galette tenue pourtant à hauteur respectable... Je pense que ce qui effraie sans doute le plus un enfant chez les grands chiots est la brusquerie maladroite qui les caractérise. Une fois accoutumée à cela, la Poule s'est même amusée à faire la course avec son nouveau copain... en gardant une distance prudente.
En ce qui me concerne, mamie-à-chats je suis, mamie-à-chats je reste. J'aime leur délicatesse, leur discrétion, l'odeur de leur fourrure, leur indépendance... Un chien force un tout autre mode de vie qui, au quotidien, ne me correspond pas. Cela dit, j'avoue que James m'a conquise. L'homme et les enfants partis, nous nous sommes accordés une heure de sieste bien méritée. Bébé câlin a posé ses pattes avant sur mon épaule, sa truffe dans mon cou, a fermé les yeux et... a ronflé comme un dinosaure. Ensuite, avant le départ, nous sommes repartis à deux pour la promenade du soir. Première expérience de ramassage de crotte pour moi... J'ai tenu le petit sachet bleu doublement noué à bout de bras jusqu'à la poubelle la plus proche sous l'oeil amusé d'une dame qui promenait ce qui ressemblait à un caniche gris édenté.
Alors, un chien dans la famille, pas pour le moment, merci. Mais un James en visite de temps en temps, avec plaisir! Il faut avouer que celui-ci est particulièrement gentil et obéissant. De plus, il semble qu'il ait jeté son dévolu sur la Poule car, au retour de la promenade, celle-ci ne pouvait faire un pas sans traîner dans son ombre un James au regard admiratif. Je leur ai posé un matelas sur le sol de la chambre - James semblant avoir un peu de mal à s'habituer à la peau de vache qui le décore - mais Poule a trouvé son compagnon de sieste trop remuant: "mais mamaaan, James prend toute la place! Il me pousse!" Ils ont donc fini dans le sofa, assez grand pour deux siesteurs remuants.
Je devrais retenter l'aventure avec Pépito, le chihuahua de ma cousine, dans quelques temps. Une petite voix me souffle que la journée sera moins agitée...
PS: vous savez que pour agrandir les images, il suffit de cliquer dessus?
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