Si notre chambre à coucher fut longtemps un repaire sombre et bordélique, celui-ci a vécu ses dernières heures à l'aube de l'été torride 2013. Souvenez-vous de ma détresse, de mon besoin vital de luminosité, de ma soif de gaieté! Eh bien, ce n'est pas peu fière que je vous annonce que la grise mine, c'est du passé. Place au jaune, car, oui, j'ai finalement opté pour un mur jaune, n'en déplaise aux allergiques. Place à l'ordre, et jusqu'à ce jour, il est toujours d'actualité (#scoopdelannée). Place au pratique, et mon antre l'est enfin! Je vous fais visiter?

Va falloir se battre pour la place au chaud...

Du balai, la Poule, c'est ma place!!

Je...je vais m'asseoir par terre...c'est aussi très confortable, après tout...

Alors, oui, j'ai bien conscience que mon mur fait un peu propagande suédoise, mais j'ai dû m'adapter aux événements qui, on le sait, ne forment pas toujours une suite de coïncidences remarquables. Mon souhait initial était de mettre la main sur deux vieilles tables en bois où poser ma machine et mon PC, mais...je les cherche toujours. Faut dire que j'ai une idée plus que précise des demoiselles en tête. J'ai donc jeté mon dévolu sur cette table de travail hyper pratique puisque rehaussable, ce qui, pour tout adepte de cette noble activité qu'est la couture, vaut son pesant d'or. Autrement dit, une fois les autres tables trouvées, celle-ci aura toujours son utilité. Idem pour l'étagère. J'ai quelque chose de très précis marqué au fer rouge dans la cervelle et plutôt que de me contenter d'à peu près, j'ai préféré opter pour du simple qui trouvera toujours une place quelque part une fois l'objet de ma quête acquis. Et puis, pour les puristes qui ne jurent que par le vintage, sachez que la machine à coudre, l'imprimante et le PC le sont!! (oui, oui, et celle qui les utilise aussi, vous pouvez le penser) Par contre, s'il y a une friandise que je désirais ardemment depuis longtemps, c'est une peau de mouton et peau de mouton, j'ai trouvé! Mes fesses en sont ravies.

Au rayon des modifications, notez également que depuis la prise des photos, des bibelots - du brol, dirait l'homme - se sont ajoutés. D'autres carnets, des cartes postales, une ardoise... J'ai décidé de ne plus réfréner mes envies de petites choses que l'on dit inutiles. Quand je tomberai, au détour d'une brocante, sur de vieilles cartes ou d'anciennes boîtes en fer, je n'essaierai plus de me raisonner, je n'écouterai plus la voix de la sagesse du Flaminou me sussurer "tu vas en faire quoi? ça ne sert à rien!" et j'assouvirai mon vice. Même chose pour le brol que voudra me refiler ma mère, je l'embarquerai en "stoemelings". C'est vrai, j'aime les vieilles choses. Je me sens bien en compagnie des vieilles choses. Flaminou compris. Les vieilles choses ont une âme et partagent leur histoire avec qui sait les écouter. Je suis dingue? C'est notoire... Bref, le plan est de virer les erreurs de casting déco et faire passer au second plan les ikeatries qui envahissent notre intérieur au fur et à mesure que je metrai le doigts sur de jolies vieilles choses. Avec ou sans consentement mutuel. J'ai dit.

Pour contrebalancer le mur canari et éviter la crise de foie, un grand rideau écru a été tendu qui sépare le dressing de la chambre. Et derrière, le capharnaüm? Que nenni! Tiroirs, penderies en ordre et matériel de couture bien rangé dans de graaandes boîtes!

Petit bonus pour ceux que le jaune fait frissonner: un aperçu de la chambre avant lifting qui, avouez-le, ne peut que vous inciter à penser qu'effectivement, c'est beaucoup mieux maintenant!

Et pour les curieux qui se demanderaient si le coffre a ENFIN été décapé... la réponse est non. Il trône tel quel dans le living en cours de rajeunissement. On n'a pas fini...