12 Avril 2011
La plupart du temps, Poupoule le passe en appartement à deux pas du centre-ville. On sort se promener dès que le temps le permet, mais l’air pollué de la ville ne remplacera jamais l’air pur de la campagne, alors, le temps d’une escapade, Poupoule a vécu la vie oxygénée des poulets d’élevage au grand air.
Se retrouver dehors, au soleil, entourée de plein de choses nouvelles, libre de ses mouvements, quelle joie, mais quelle inquiétude aussi ! Les promenades, pour Biboune, ont été jusqu’à présent synonymes de collé-serré contre la poitrine de maman avec juste le petit nez qui dépasse pour humer les odeurs citadines si variées, ou d’emmaillotement quasi intégral dans le maxi-cosi ou la nacelle. C’est ce qui arrive à tous les bébés nés à l’aube d’un hiver glacial… Alors, quand Biboune s’est retrouvée dehors avec les seuls bras de sa grand-mère chérie pour protection, il lui a fallu un petit temps d’adaptation. Un peu méfiante et craintive dans un premier temps, elle a vite retrouvé le sourire quand elle a compris que le vent caressant doucement son visage n’était pas une méchante bébête qui l’attaquait, que les oiseaux piaillaient d’une façon assourdissante mais ne la mangeraient pas (même si elle ressemble parfois à une chenille dodue), que les arbres bien qu’agitant leurs branches au-dessus d’elle ne lui tomberaient pas dessus et, surtout, que les bras de grand-mère la soutenaient fermement !
Suis-je obligée de garder ce couvre-chef qui me fait ressembler à un troll pervers?
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