20 Juin 2012
Ah qu'est-ce qu'ils m'ont manqués, mes deux amours!
Et qu'est-ce qu'il m'a paru interminable, ce voyage de retour!
Ma valise était prête avant le déjeuner et moi de même. Puis, ça a été la valse des transports: le trajet en voiture jusqu'au bureau de location, la navette jusqu'à l'aéroport, le mini-bus jusqu'à l'avion, l'avion, un autre mini-bus jusqu'à l'aéroport, un autre trajet en voiture jusqu'à Bruxelles. Alors enfin - enfin!!!!!!!!!!!! - j'ai pu serrer ma Poule dans mes bras, enfouir mon nez dans son cou tendre et doux et me laisser bercer par les bras de Flaminou.
Quelle joie de les voir en chair et en os après 7 longs jours de séparation, de palper les cuicuisses dodues de ma Poulette et de lui
manger les oreilles! J'ai d'abord aperçu l'homme, de loin, sur le trottoir, puis, se détachant de l'ombre d'un arbre, est apparue la silhouette gracile de ma Poule. Toute de rose et de vert vifs
vêtue, elle avançait de son pas décidé, tute en bouche, la mimine fermement accrochée à la grande paluche de son papa. En entendant crier son nom, elle s'est arrêtée et m'a fixée, sourcils
froncés, comme cherchant au fin fond de sa mémoire le souvenir de cette grande madame à chapeau qui lui faisait signe et semblait la connaître. Alors que je n'étais plus qu'à quelques mètres, son
visage poupin s'est éclairé et un grand sourire, plus vraiment édenté, l'a fendu d'une oreille à l'autre. C'est que la Miss a les canines qui poussent! Soudainement, elle semblait ne plus savoir
que faire: courir vers maman ou sautiller sur place, lâcher la main de papa ou au contraire grimper dans ses bras, enlever sa tutute pour mieux exprimer sa joie ou la laisser en bouche pour avoir
les mains libres, crier, rire ou pleurer... quelle émotion, les amis! Et quel travail de choisir comment l'exprimer! Une fois dans mes bras, ensevelie sous mes baisers, elle a d'abord pointé le
doigt vers tout ce qui nous entourait, à gauche, à droite, en-haut, en-bas, derrière et devant, chaque geste étant accompagné de commentaires que l'excitation rendait incompréhensibles (parce que
normalement je comprends tout ce qu'elle me dit, si, si!). Ensuite, une fois assurée que j'avais bien tout vu, elle s'est agrippée à mon cou tel un bébé chimpanzé et a posé sa petite joue fraîche
contre la mienne... Je serais restée dans cette position pendant des heures, à la bercer, à retrouver son odeur et à lui répéter combien je l'aime...
A mon immense joie de retrouver mes deux amours se mêlait quand-même une pointe de nostalgie... L'idéal eut été de faire venir Poule et Flaminou à Ibiza afin d'y vivre ensemble happily ever after. Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt? C'est trop bête...
PS: les photos qui illustrent cet article ont été prises avant mon départ.
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