Flaminou et moi en sommes, de cette catégorie de gens à la peau encrée. J'avais 19 ans, la première fois. La chose n'a jamais semblé intéresser la Poule... jusqu'à l'été dernier. "C'est quoiiiii, maman, çaaa?" m'a-t'elle demandé en caressant l'un d'eux de son index inquisiteur. C'est un tatouage, ma chérie. "Un tatouillâche?" Elle a réfléchi quelques secondes, puis, a déclaré sur un ton péremptoire: "moi aussi veux un tatouillâche, maman." Depuis, elle est devenue adepte des décalcomanies. Quand l'une a fait son temps, une nouvelle la remplace illico. Je contribue à sa nouvelle manie en essayant de lui en dénicher de jolies, pas trop roses, pas trop pailletées. Certaines personnes disent que ça passera. J'y crois à moitié. Fascinée par les tatouages depuis mon plus jeune âge, ça ne m'est jamais passé et, aveu suprême, à mon grand âge, je pense encore au prochain. De là à dire que je suis un mauvais exemple pour ma fille... risque-t-on le renvoi de maternelle pour un tattoo sur l'avant-bras?

Tout a commencé l'été dernier...

Décalcomanies Tattyoo, de loin mes préférées, en vente chez Pépin la Lune.