24 Septembre 2010
Le déclic, celui qui fait Tilt!, qui enclenche la machine et permet aux rouages de votre petit cerveau de se mettre concrètement en marche, celui-là même qui suit généralement une période plus ou moins longue de questionnements divers, d’hésitations pas toujours légitimes et de doutes qui font la part belle aux excuses inavouables pour reporter à toujours plus tard le moment de se dire « Maintenant, je m’y mets ! » et de s’y mettre réellement.
Ce déclic s’est manifesté en deux phases pour moi. Il est apparu après de loooongs mois de cogitation intense, de monologues silencieux ou non ponctués de « Tiens, et si… ? » « Oui, mais… » « Qui pourrait me dire… » et autres « ça, c’est sympa… » Il y a d’abord eu la visite fortuite, suite à la lecture d’un vieux numéro de Gaël, de blogs tenus par des compatriotes aux intérêts variés qui m’a confortée dans l’idée que : non, un blog n’est pas forcément l’étalage de tenues pointues plus extravagantes que pratiques concoctées à l’aide d’achats de fringues compulsifs; non, un blog n’est pas exclusivement réservé aux ados et jeunes filles en fleur dont la fraîcheur et l’air poupin donnent à la longue des complexes aux « vieilles » trentenaires dont je fais partie ; et non, il ne faut pas hanter les catwalks de Paris ou New York pour avoir des choses à poster, les trottoirs de Bruxelles, c’est bien aussi.
Ensuite, et je vous parle d’une révélation, il y a eu un simple statut posté sur FaceBook, partagé sans autre but que d’exprimer une interrogation réelle et qui a suscité des commentaires rassurants et intéressants. Quelques mots pour un vrai moment de partage…
Et c’est là que j’ai compris que j’avais envie de ça : m’exprimer, évoquer des idées, questionner, lancer un débat, partager et récolter des avis sérieux ou loufoques, apprendre de l’expérience des autres, découvrir des choses nouvelles, et plus encore… J’en ressens d’autant plus le besoin que ma vie est entrée dans une phase de transformation totale (et irréversible !!) et que les pensées se bousculent au portillon de mon petit cerveau cité plus haut. Dernière étape avant de me lancer dans le vide, pendre ma timidité et mon manque d’assurance à un des crochets du vestiaire et faire LE pas dans l’inconnu…
Mon Dieu, sans m’en rendre compte, je viens d’entamer une thérapie !
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