L'envie de me remettre au tricot me démange les extrémités supérieures depuis un bon moment. Mais comme pour le sport, je trouve toujours une excuse valable pour ne pas m'y atteler: une commande en attente, un paquet à envoyer, j'ai soif, j'ai faim, je dois faire pipi, oh tiens y a du nouveau sur FB, il pleut, il est déjà 14h30 et c'est mieux de s'y remettre dès le matin... la liste générée par ma cervelle prolifique est interminable. Alors quand je suis tombée sur l'annonce d'un atelier tricot à la première Craftnight des Filles à Retordre, j'y ai vu comme un signe. Puisque m'y remettre seule semblait relever de l'obstacle infranchissable, l'épreuve se déroulerait donc en groupe. En groupe de nanas autour d'un thé et d'un bon casse-croûte, qui plus est. Plus motivant et plus convivial qu'un plaisir solitaire, vous l'avouerez...

Ni une ni deux, me voilà donc sur la route hier soir, le sac et la trouille en bandoulière - ben oui, je ne connaissais personne, moi! - direction le Yeti, au centre-ville. C'est le sourire un peu crispé et la répartie en berne que je suis accueillie par Coline qui me débarrasse gentiment de mon manteau à poils rebelles et détrempés. Vient ensuite Elise, l'autre Fille à Retordre, qui m'explique dans les grandes lignes le déroulement de la soirée. C'est donc un peu plus détendue que j'entame mon activité tricot avec l'adorable Clémentine, la soeur des 2 autres demoiselles. Les Filles à Retordre, c'est une affaire de famille! Et je dois dire qu'elle se débrouillent plutôt - très! - bien. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer une chouette soirée. L'endroit - une découverte! - très accueillant et, pour ce qui nous a été donné de goûter, au top niveau gustatif, les thèmes des ateliers: tricot, customisation de sac et réalisation d'un ourlet, l'équipe des Gentilles Organisatrices aux petits soins et les participantes, un joyeux groupe de bonnes femmes venues passer 3 heures à joindre l'utile à l'agréable sans se prendre la tête.

En ce qui concerne mes retrouvailles avec le tricot, zou! je vous en lâche une bien téléphonée et usée jusqu'à la corde: le tricot, c'est comme le vélo, hein...! Non, je n'ai rien oublié, fredonnait Aznavour, eh bien, moi non plus. Une fois le démarrage du tricot assimilé, je suis partie au trot, puis au galop. Point mousse, as easy as abc, point jersey, un peu plus réfractaire au départ, mais qui se laisse amadouer relativement vite, point de riz, un p'tit mélange des 2 précédents, à tenter dans un avenir - que j'espère - proche. Ma grand-mère chérie et regrettée, si elle traînait dans le coin, a dû rosir de fierté en me voyant manier l'aiguille. Et puis, fallait nous voir, en fin d'atelier, affichant un sourire béat et brandissant fièrement nos créations pleines de trous et d'imperfections! En ce qui me concerne, le plus gros défi reste à venir: finir mon écharpe. Quelque chose me souffle que je ne suis pas la seule. Appel donc aux participantes à mon groupe: je vous invite à m'envoyer une photo de l'objet fini... quand il sera fini - vous remarquerez que j'omets volontairement l'éventualité selon laquelle il se pourrait que l'écharpe ne soit jamais finie. Si c'est pas motivant, ça! On imprimera un poster de nos oeuvres pour décorer nos toilettes!

Merci, les filles, pour cette agréable soirée!

Et pour qui ça intéresse, la prochaine Craft Night aura lieu le jeudi 27 mars et les ateliers devraient tourner autour des arts de la table. Plus d'info, bientôt sur Des Filles à Retordre.

Le clan des doigts de fée en action.

L'atelier ourlet animé par Elise.

L'atelier customisation animé par Coline.

Cerise sur le gateau: un goodies bag plutôt bien fourni...

Pour retrouver les Filles à Retordre, rendez-vous sur leur  site et sur leur  page FB.

Les infos sur le Yeti, c'est  ici.