3 Septembre 2013
Mon plus grand souci a toujours été de concrétiser les (trop) nombreuses idées qui traversent mon joli crâne. En général, au moment où je me mets à l'ouvrage, le petit vélo, celui qui pédale seul sans répit dans ma caboche, est déjà à des centaines de kilomètres, et autant de pensées, du projet qui m'occupe. Le cerveau est rapide, mais qu'est-ce que le corps est lent! N'allez pas croire que le cerveau n'est que qualités car il est aussi véloce que distrait. Et il s'ennuie très vite, le bougre. Alors, il saute d'une idée à une autre, se pose une fraction de seconde, puis repart et mon pauvre corps, soumis aux lois de la pesanteur, peine à le suivre. En d'autres termes, au moment où je débute un projet, je l'ai déjà visualisé environ une cinquantaine de fois, dans ses moindres détails, je l'ai virtuellement touché, utilisé, offert et rangé dans un tiroir de mon esprit avec la mention "terminé". De là à dire qu'au moment où je débute ce projet, il m'ennuie déjà... Vous comprendrez que tout cela n'aide pas à aboutir et nombre de travaux s'empilent sur mes étagères, inachevés. Quand ils ne restent pas tout bonnement à l'état d'idées.
Heureusement, il m'arrive aussi de terminer ce que j'entreprends. Et dans ces moments-là, je ressens non seulement une grande fierté, mais aussi un énoooorme soulagement!
Cale-nuque réalisé pour accompagner cette banderole cousue plus tôt dans l'année.
Trousse/matelas à langer d'appoint pour mon neveu adoré...
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