26 Septembre 2019
Parmi les activités qui me détendent - et auxquelles, avouons-le, je suis accro - il y a la chine. Contrairement à la couture, sans laquelle je ne peux non plus respirer, elle a cette qualité non négligeable de pouvoir s'effectuer partout. Seul matériel requis: un sac... ou un coffre de voiture vide.
Cet été, en Bretagne, nous avons visité deux endroits: le magasin Sacré Dressing situé à Auray, qui n'est autre qu'une filiale d'Emmaüs, et le gigantesque site d'Emmaüs, toujours, à Vannes.
Dans le premier, des textiles uniquement et des chaussures. Du seconde-main surtout, mais aussi des fins de série. Il y a, par exemple, ce jour-là, deux grands bacs débordant de chemises et pantalons en lin neufs de chez Monoprix. Dans un coin, des costumes traditionnels bretons, magnifiques, solides, anciens. Et puis, une série de linges de maison et de lit en coton brodé.
Là, j'ai craqué.
J'ai choisi un draps en coton épais et ses taies assorties, joliment brodés de motifs floraux et de classiques points "jour échelle", une taie bordée de dentelle anglaise, une nappe, blanche aussi, entièrement brodée et deux napperons blanc cassé brodés de couleurs vives dont j'ai l'intention de faire des coussins pour le sofa.
Au rayon vêtements, je me suis trouvé un petit pantalon d'été ligné - que vous avez dû voir passer sur Instagram - et un pantalon genre joppants en jersey pour ma Poulette.
Pour le tout, linges et vêtements, j'ai payé une vingtaine d'euros...
Lors de notre visite au Emmaüs de Vannes, nous n'avons pas pu explorer tous les pavillons, malheureusement. Il faut dire que le site est immense...
J'ai flâné parmi les meubles et bibelots pendant un bon moment puis, accompagnée de Thaïs, j'ai pénétré dans le genre d'endroit qui me fascine depuis toujours: le bric-à-brac. Il s'agit d'une sorte de préau où les meubles sont alignés, où les objets sont empilés par genre par terre, sur des étagères de fortune, dans de grandes caisses en bois, en carton, en plastique... Le tout est poussiéreux et fait la joie des araignées et autres insectes à la recherche d'un nid. Beaucoup des articles sont également en piteux état et ne peuvent être utilisés comme tels. Tout ce qui entre dans la catégorie tupperware, vaisselle, bibelots, vases en verre, porcelaine, terre cuite etc se trouve carrément à l'extérieur à la merci des intempéries.
C'est là que j'ai déniché de petits trésors pour la maison...
Un vase en terre cuite émaillée - une de mes obsessions actuelles - dans des tons automnaux, un cache-pot en osier, un plat en verre à compartiments pour l'apéro et... une reproduction représentant des bateaux choisie par Thaïs pour décorer sa chambre!
Le tout m'a coûté une fortune: deux euros...
Ensuite, les heures filant comme toujours quand on s'amuse, nous avons dû faire un choix. Soit on se dirigeait vers le pavillon des textiles pour adultes, soit on obliquait vers celui consacré à la puériculture, aux jouets et à la mode enfantine.
L'homme a opté pour la deuxième solution. Aurait-il eu peur de devoir passer l'après-midi à m'attendre...?
Quoi qu'il en soit, une fois à l'intérieur, surprise! Une grande partie de la surface est réservée aux livres et à la musique, tandis que dans le fond à droite, mes amis, dans le fond à droite, s'étend une MERCERIE!
Alors, que dire...? L'amoureux a fait le plein de vinyls, Thaïs, de livres des bibliothèques rose et verte à 50 cents la pièce et moi, de pelotes de laine et de patrons Burda anciens. J'ai aussi fondu pour un col en dentelle dont je dois bien admettre que je ne sais pas encore à quoi il servira. On ne se refait pas, non, on ne se refait pas.
De mon petit passage par le secteur des vêtements pour enfants, j'ai ramené trois choses. Des sandales en tissu pour ma petite Caille dont les petons ont pris une pointure pendant notre séjour, un gilet sans manche de la marque TEN pour ma Poule et une robe magnifique, neuve, Monoprix, également pour ma grande Zézette.
Je suis tombée en amour devant sa simplicité décalée et sa joliesse. Poule aussi.
Elle est coupée dans ce qu'on appelle du "seersucker" ou coton gaufré, subtilement lignée blanc et beige et, si vue de devant elle semble toute simple, sachez que tout se passe dans le dos. Boutonnée jusqu'à la taille, elle s'ouvre ensuite sur toute la largeur pour donner l'impression d'un ensemble deux-pièces.
Ne vous bousculez pas au portillon pour la revente car cette merveille, c'est sûr, je la garde pour la mini Poule!
Sinon, les 3 pièces m'ont royalement coûté 6€. J'ai moi-même encore un peu de mal à y croire.
Si vous êtes du genre réticent à la seconde-main, j'espère au moins vous avoir donné envie de la considérer comme une possibilité pour vos prochains achats. C'est une loterie. Parfois, on en sort les bras chargés de trésors, parfois, on en revient bredouilles. Cependant, le plaisir de la quête, de la fouille, de la recherche de LA bonne affaire éventuelle est toujours présent.
Je vous laisse avec quelques clichés datant de la saison dernière en escomptant bien qu'ils vous réchauffent quelque peu.
A bientôt!
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