On se doutait bien que le sujet atterrirait un jour sur le tapis.

"Quelqu'un" le lui a aimablement suggéré... Alors, elle s'enquiert.

- Mais, en fait, maman, Céleste n'est pas vraiment ma soeur, c'est ma demi-soeur?

- Dans les faits, oui, mais est-ce que pour autant tu l'aimes à demi?

- Ah non, je l'aime de tout mon coeur!

La voilà la réponse. Soeur, demi-soeur, qu'importe? Elle sont élevées ensemble, de façon impartiale, avec autant d'amour, suivant les mêmes valeurs.

Jusqu'à ce que la question soit posée, pas un moment, je n'ai considéré mes filles comme étant des "demi-soeurs". Le terme même ne me plaît pas. Il semble induire une mise à l'écart, un défaut de quelque chose, une absence... qui, concrètement, dans nos vies, ne se retrouve nulle-part. Sauf que...

Je parlais d'absence... Récemment, du haut de ses 18 mois, Céleste s'est mise à poser des questions sur ces jours sans Thaïs.

- Eyè où Thaïs? Eyè pa'tie? 

Alors, je lui ai expliqué que, oui, parfois Thaïs nous quitte quelques jours pour les passer chez son papa, mais la bonne nouvelle c'est qu'elle revient toujours!

Durant ces périodes, Céleste réclame parfois sa soeur le soir. Elle veut vérifier si elle n'est pas dans sa chambre, emprunter un doudou, dire au revoir au poupon qui roupille dans le berceau en osier. La journée, elle ouvre la porte de la cage d'escalier, pointe son index vers le haut et réclame "a-haut!" Une fois arrivée à l'étage, la miss investit le domaine de son aînée. Elle joue avec les nounours et les poupées, écrit dans ses carnets - aïe aïe!, grimpe sur son lit et feuillète ses livres. Parfois, je la retrouve allongée entre les draps ou en train de tenter de rentrer dans les vêtements qui traînent - et qui ne devraient pas - ...

Bref, sa soeur commence à lui manquer. Et l'inverse est vrai aussi.

Quand Poupoule revient, elle fond sur sa soeur, la soulève, l'inonde de baisers et lui répète à quel point elle l'adore et est heureuse de la retrouver.

C'est sûr, ces deux-là sont des soeurs, de vraies soeurs, pas des soeurs à demi.

Thaïs et Céleste portent des vêtements de la collection Cérémonie Tape-à-l'Oeil offerts par la marque (sauf indication contraire).

Thaïs porte un t-shirt ligné et une jupe courte, ainsi que des bracelets et un sac d'une ancienne collection dont j'ai trouvé un jumeau sur le site. Sandales perso.

Céleste porte une robe brodée, un chapeau de paille et des sandales en nubuck perso de la même enseigne.

Et comme, en Belgique, même à la belle saison, on n'est jamais à l'abri d'une bonne drache nationale, mes deux poulettes portent également un coupe-vent imperméable aux détails dorés issu de la collaboration de TAO avec la blogueuse J'aurais pu m'appeler Marcel!

Alors, comment les trouvez-vous?