Il y a quelque chose de magique dans ces trois syllabes, une odeur de poème. Comme un avertissement, une mise en garde qui nous presse de penser à nous mettre à l'abri de plus en plus tôt, avant que ne tombe le soir humide et hostile.

Mois de contrastes, octobre, souvent, nous offre des jours aux accents d'été et des nuits propices à l'enfilage de pyjamas en pilou. On se dore la face au soleil et on se réfugie, une fois celui-ci passé l'horizon, sous des plaids de laine, au coin du feu, une tasse de tisane brûlante à la main.

Cette année, octobre a été généreux. Il nous a régalé des plus beaux rayons qui lui restaient en réserve, il a joué les prolongations d'un été parti trop vite. Le farceur a adopté l'accent québecois et endossé les couleurs de l'Eté Indien. Des semaines de joli temps, doux, chaud, qui a vu se repeupler les terrasses désertées au cours du capricieux mois de septembre.

Octobre, huitième mois du calendrier romuléen, a revêtu pour nous des atours de fête lors de son dernier passage. Dans son sillage, il nous a laissé au creux des bras une créature céleste. Il y aura un an demain qu'elle a rejoint nos vies, petite feuille dorée d'automne aux yeux de pluie, chérie de nous, couvée, adulée par sa grande soeur, autre fruit d'automne...

Thaïs porte une doudoune grise hyper chaude, un legging en denim et des boots bordeaux; un t-shirt perso, mais ce ne sont pas les t-shirts à sequins qui manquent sur l'e-shop belge!

Céleste porte un sarouel ligné et des baskets en daim répertoriées dans la catégorie Garçon bien que je leur trouve un look tout à fait mixte; un sweat et un bonnet perso qui ont appartenu à sa soeur #recyclage

Les vêtements présentés nous ont été offerts par la marque. Merci!

Les photos ont été prises lors d'une promenade à l'Abbaye de Saint-Denis.