Je ne suis pas une femme active à proprement parler... mouais...

Je rephrase: je ne suis pas une femme active au sens classique où on l'entend, actuellement, je ne travaille pas. Je n'ai pas d'horaires 9-18, pas de boss à contenter, pas de réunions à ne pas louper etc. C'est l'excuse - peu convaincante, il est vrai - que j'ai servie lorsque j'ai été approchée pour participer au projet Activia - Boost your positivity en compagnie des blogueuses mamans Alidz et Emilie. Et pourtant, l'envie était là, pressante, de vous parler de mes journées bien remplies à leur manière et de mes façons de les rendre plus légères, surmontables, enviables même parfois aux yeux de tiers.

J'ai expliqué ma situation particulière à mon contact qui m'a répondu dans la minute - ou presque - qu'il serait justement bienvenu de tordre le cou à la légende qui veut que femme active rime systématiquement avec femme qui travaille. Mon point de vue serait différent et donc intéressant.

Alors, j'ai fondu sur l'occasion, non seulement de faire équipe avec deux blogueuses que j'aime et suis assidûment, mais aussi de participer à un projet initié par un produit qui me plaît. Oubliez Shakira, la prochaine égérie Activia, c'est moi! Laissez-moi juste le temps de me remettre aux abdos... En attendant, je laisse la place à mes copinautes.

Evidemment, accepter le challenge c'est accepter de dévoiler une partie d'intime car la question qui se pose est indéniablement: si mon temps n'est pas rongé par un emploi standard, par quoi l'est-il? Tenir un blog, c'est déjà se mettre partiellement à nu, tout en gardant à l'esprit que, quoi qu'on en dise, la blogueuse reste seule décideuse de ce qu'elle publie ou pas. Dans ce cas, j'ai décidé de partager mon expérience, mon quotidien car, comme on me l'a si justement soufflé, cela peut éventuellement "inspirer d'autres femmes se trouvant dans une situation similaire."

Et donc, cette situation quelle est-elle? Suite à des soucis de santé qui s'éternisent, je suis, comme on dit pudiquement, "à l'arrêt". Je suis censée me reposer avant tout. My problem being que j'assimile le repos/farniente à un autre genre de petite mort, je ne peux m'empêcher de gesticuler malgré tout. En dehors de mes rôles prenants de maman (très) impliquée et de mémère à chienchien turbulent, j'ai tendance à m'inventer toutes sortes d'activités. J'aimerais pouvoir ne rien faire, mais j'en suis incapable, poussant le vice jusqu'à ne poser mon séant sur le canapé qu'à condition d'avoir les genoux occupés par mon ordi, un tricot, de la couture, un jeu de Poule, du linge à plier etc Et puis, à mon rythme, autant que possible, je pointe le bout du nez dehors. La famille, les amis, les nouvelles rencontres sont trop importants et motivants pour que je les mette totalement de côté. Dans quelques jours, je serai hospitalisée pour une période plus ou moins longue. Rien de très réjouissant, je vous l'accorde. Rien de très dramatique non plus, mais quand-même le genre d'événement qui pèse, incognito, et qui peut vite saper le moral si on le laisse s'insinuer et étouffer notre positivité. C'est donc surtout dans cette optique que le projet m'interpelle. Rester positive, envers et contre tout. Envisager l'existence et ses épisodes sous un autre angle, déterrer et imposer à notre esprit l'alternative positive. C'est une relecture, un vrai défi, pour donner à la vie l'éclat favorable dont elle est souvent cruellement délestée.

Vous avez envie de nous accompagner tout au long de ce mois de février?

N'hésitez pas à partager sur les réseaux sociaux vos astuces et bons plans en mentionnant #boostyourpositivity. Et si vous êtes blogueuse, inscrivez-vous sur Boost your Positivity. Vos partages seront ajoutés à l'aperçu des blogs participants. N'oubliez juste pas d'insérer le tag #boostyourpositivity.

Le thème de la semaine est Inner & Self.

Quand les pensées s'entrechoquent et que le calme fait place au survoltage, je fonctionne au pif, au toucher et à l'oreille. Une bougie qui sent bon le bonheur, un petit quadrupède câlin sous une main et du bon son. Et puis, ça repart.

Et vous?