16 Octobre 2014
Où tout n'est qu'apparence.
On peut avoir l'air parfaitement heureux et n'aspirer pourtant qu'à disparaître, le temps d'un souffle, le temps d'un siècle, pour mieux renaître loin de tout ce qui nous consume, hors de nous-mêmes.
Je n'ai pas toujours été une maman comblée. Ceux qui pensent que, de tout temps, ma créativité et ma dérision ont été les garants d'une vie équilibrée ne me connaissent pas. Ils furent surtout, durant de nombreuses années, les outils du mal qui me rongeait.
En ressortant mes vêtements d'hiver, j'ai mis la main sur une boîte renfermant mes journaux intimes. De la prime adolescence à un âge que l'on prétend adulte, j'ai noté mes tourments. Les interruptions coïncident avec les périodes d'accalmie. Jusqu'à ma rencontre avec celui qui changea pour de bon ma perception des choses, elles ne sont ni nombreuses ni très longues. Je me suis replongée dans mon passé avec le regard de celle que je suis devenue et j'ai contemplé, remplie d'aise et de fierté, le chemin parcouru depuis.
J'ai décidé de partager, au compte-goutte et dans le désordre, le contenu de ces carnets. Il ne s'agit aucunement d'exhibitionnisme. Je me plais juste à penser que, peut-être, mes écrits trouveront écho auprès de certain(e)s d'entre vous. Il est réconfortant parfois de découvrir ses propres pensées dans les mots d'autres, connus ou inconnus. La solitude s'éloigne, la respiration se fait moins saccadée et, surtout, on réalise que sous la surface git une autre réalité. Alors seulement, on s'ouvre à la vie qui nous attend.
(Pour lire le texte, cliquez sur le lien ci-dessous)
Un nouveau jour s'est levé. Gris, pluvieux, morose. La sonnerie de mon téléphone a retenti. Faux espoir. C'était une erreur. J'ai lu de la pitié dans les yeux de mon amie hier soir. Je lis de ...
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