Aaaah, les p'tites blouses de l'été aux imprimés rétros, on ne s'en lasse pas!

Quand j'ai aperçu cette chemise tout droit issue de la décennie qui m'a vue naître - et qui constitue une véritable obsession à l'approche de ma date de naissance - j'ai littéralement bousculé une pauvre fille qui avait eu la mauvaise idée de se placer dans mon chemin au mauvais moment - genre "oups, pardon, j'ai trébuché..." - et refermé ma serre d'aigle femelle affamée de textiles vintage sur le cintre qui portait ladite chemise. A ma plus grande stupéfaction, j'ai remarqué les aiguilles rouillées qui maintenaient le large col plaqué au corsage. Un chemisier neuf, donc, un territoire encore inviolé par l'espèce humaine et animale. Une source d'inspiration infinie...

NOTE: contrairement aux us en cours lors de la décade citée plus haut, je n'ai rien fumé, le planage est, en ce qui me concerne, un état quotidien et naturel. Et oui, j'ai été jugée apte à prendre soin de ma fille.

Donc, comme de coutume, j'ai pris un malin plaisir à dépecer le chemiser et à en utiliser les morceaux pour reconstituer une jolie blouse sans manche, fraîche et légère, idéale pour gambader l'été dans les champs de blé... Agrémentée d'un ruban en velours vert vif et de boutons jaune soleil d'époque, n'est-elle pas à croquer? Enfin, à porter? SI.